Bonjour à tous, Je m’appelle Clara, j’ai 16 ans, et je voulais vous partager un moment fort de mon parcours de foi, parce que — pour être honnête — il n’a pas toujours été simple.
Pendant longtemps, j’ai été très engagée dans l’Église de Roquebrune . J’étais servante de messe, je participais à la paroisse, et la foi faisait vraiment par e de ma vie. Mais il y a quelques mois, tout s’est un peu effondré. J’ai traversé une grosse période de doute, une vraie perte de foi. Pendant plus de six mois, je m’étais éloignée de Dieu, de la prière, de l’Église… Je n’en voyais plus le sens, je n’avais plus ce e flamme que j’avais connue avant.
Et puis, sans trop réfléchir, un jour début décembre, je me suis inscrite à un jubilé à Rome. C’était vraiment sur un coup de tête, toute seule, sans trop savoir à quoi m’attendre. À vrai dire, je ne savais même pas trop ce qu’était un jubilé… Je n’étais pas dans une démarche spirituelle, je crois que j’avais juste besoin de souffler, de faire quelque chose de différent.
Quand je suis arrivée là-bas, j’ai eu envie de faire demi-tour. J’étais seule, je ne connaissais personne, et je ne me reconnaissais pas dans ce que je vivais. Ce n’était pas ce que j’avais imaginé, et franchement, je ne me sentais pas à ma place.
Mais petit à petit, quelque chose a changé.
J’étais partie avec le diocèse de Fréjus-Toulon, dans le groupe de Draguignan , le Muy — même si moi, je venais de Roquebrune et que j’étais la seule du coin. Et malgré ça, j’ai été super bien accueillie. Des liens ont commencé à se créer. Les gens étaient bienveillants, ouverts, et ce e fraternité m’a fait énormément de bien.
Chaque matin, on avait un programme spirituel : louange, adoration, messe, enseignements… Et jour après jour, sans même que je m’en rende compte, mon cœur a commencé à se rouvrir. Il y avait quelque chose de simple, de vrai, dans ces temps de prière, dans les sourires, les échanges. Dieu est revenu me chercher doucement, à travers tout ça.
À Rome, on a passé la porte sainte, on a vécu la messe d’ouverture du jubilé, c’était déjà très fort. Avant Rome on est partis trois jours à Bologne, et on a terminé avec un moment incroyable : une nuit entière passée à Tor Vergata, avec plus d’un million de jeunes venus du monde entier. Il faisait très chaud, c’était long, fatiguant… mais le dimanche matin, on s’est réveillés avec une messe magnifique, célébrée par le pape Léon . Et là, j’ai ressenti une paix immense, une joie profonde que je n’avais pas connue depuis longtemps.
Ce pèlerinage, je ne l’avais pas prévu. J’y suis allée un peu perdue, un peu à reculons. Mais Dieu, Lui, savait ce qu’il faisait. Et à travers toutes ces rencontres, tous ces moments de prière, Il m’a redonné la foi — une foi encore plus vivante qu’avant. Alors si je partage tout ça aujourd’hui, c’est pour dire que même quand on s’éloigne, même quand on doute ou qu’on a l’impression d’avoir tout perdu… Dieu, Lui, ne nous abandonne jamais. Il attend, patiemment, et Il trouve toujours un chemin pour revenir toucher nos cœurs.
Merci.
Clara .